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  • Eau forte et aquatinte : Camélias

« Camélias » est une eau forte – aquatinte sur plaque de cuivre. Diamètre de la plaque de cuivre : 15 cm.
Tirages numérotés et limités sur papier blanc Fabriano Tiepolo, encre noire ou bleu de Prusse.

Pour cette plaque, il y a eu 2 étapes :

  • ÉTAPE 1 : l’eau forte. j’ai travaillé le dessin des camélias avec 1 morsure (l’électrolyse) pour obtenir le dessin des camélias.
  • ÉTAPE 2 : l’aquatinte. j’ai travaillé les contrastes avec 2 morsures (électrolyse) pour obtenir des niveaux de gris.
    Tirage en noir et en bleu de Prusse
ÉTAPE 1 : EAU FORTE

L’eau forte est un procédé de gravure en creux ou taille-douce sur une plaque métallique (cuivre…) à l’aide d’un mordant chimique ou du principe électrolyse, ici utilisé. Sur la plaque de métal préalablement recouverte d’un vernis protecteur et imperméable, on dessine à la pointe métallique. La plaque est ensuite placée dans un bain, ici sulfate de cuivre qui « mord » les zones à découvert et laisse intactes les parties protégées par le vernis. Après nettoyage du vernis, la plaque est encrée, essuyée et mise sous presse.

ÉTAPE 2 : AQUATINTE

Parmi les procédés d’eaux fortes, on trouve l’aquatinte. Des particules de résine de colophane sont saupoudrées sur la plaque de cuivre, qui est ensuite chauffée pour les faire fondre et adhérer à la surface. Cette fine pellicule forme un réseau de petits grains, autour desquels l’acide ou l’électrolyse pourra creuser. Les zones recouvertes d’un vernis protecteur ne seront pas mordues par l’acide ou par l’électrolyse.
Enfin on dissout la résine, on encre la plaque, on l’essuie (l’encre reste dans les creux) et on imprime avec une presse.
Sur le plan visuel, l’aquatinte permet d’obtenir des niveaux de gris léger à soutenu.

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© Tous droits réservés Sandrine Chimbaud

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